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Novak Djokovic éliminé sèchement au 3e tour du Masters 1000 de Rome par Alejandro Tabilo

Sensation à Rome, où Novak Djokovic a été largement dominé ce dimanche par le Chilien Alejandro Tabilo (6-2, 6-3) au troisième tour.

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Surprise sur le court central à Rome ce dimanche, avec la victoire du Chilien Alejandro Tabilo (32e mondial) face à Novak Djokovic en deux sets rapides (6-2, 6-3). Breaké dès son premier jeu de service sur une double faute, le numéro 1 mondial a également fini son match sur une dernière défaillance de service. Sa cinquième double faute a permis à Tabilo de se prendre la tête de surprise et de bonheur en même temps qu'elle signifiait la fin de tournoi pour lui.

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En tout juste une heure et huit minutes de match, le Serbe a confirmé toutes les incertitudes qui planent autour de sa personne et de son étrange début de saison. Le Serbe joue peu (5 tournois en comptant l'United Cup) et n'a pas encore remporté de titre, ni même disputé de finale. Il a changé d'entraîneur, de préparateur physique, mais il ne semble toujours pas sur les bons rails. Après l'incident de la gourde, on peut redouter que le pète au casque ne soit plus grave que prévu.

Djokovic toujours dans le flou à deux semaines de Roland-Garros

On l'a dit, Djokovic a commencé le match de la pire des façons en concédant son service. Il en avait fait de même au tour précédent face à Corentin Moutet. Un match où il avait hésité avant de se montrer intouchable. Mais face à Alejandro Tabilo (26 ans, 32e), rien de cela. Totalement hors du coup, Djokovic devait attendre d'être mené 4-0, double break, pour montrer quelques signes d'énervement. Et encore, il demandait à un ramasseur de balles d'activer le mouvement. Pour le reste, impossible de sentir le moindre sentiment de révolte chez lui.

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Même si Tabilo offrait l'une de ses meilleures prestations et était véritablement en feu, il y avait de la place pour le Djokovic de l'an dernier qui écrasait tout sur son passage. Mais le cru 2024 n'a pas le même corps, ni la même puissance. Il lui manque ce petit quelque chose qui fait la différence entre les bons joueurs et les grands joueurs. À vrai dire, le contraste avec un Tabilo en totale réussite était étonnant.

Bien protégé derrière une première balle qui rentrait à 77 % et lui offrait 75 % de points, il a étouffé Djokovic dès les premières frappes. Derrière, il a alterné entre les amorties, les coups lâchés et les courses maîtrisées. Il était le patron sur le court et il a infligé à Djokovic une de ses plus cinglantes défaites sur terre battue depuis Nadal en finale de Monte-Carlo 2012 (6-3, 6-1). À deux semaines de Roland-Garros, le véritable état de forme de Novak Djokovic reste une inconnue qui persiste.

publié le 12 mai 2024 à 16h21 mis à jour le 12 mai 2024 à 20h56
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