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Nikola Karabatic, champion d'Europe avec les Bleus : « J'étais sûr qu'on allait gagner »

Nikola Karabatic est sacré champion d'Europe pour la 4e fois. (S.Mantey/L'Equipe)
Nikola Karabatic est sacré champion d'Europe pour la 4e fois. (S.Mantey/L'Equipe)

Pour son dernier Euro, l'arrière des Bleus Nikola Karabatic assure ne jamais avoir douté du succès, en finale contre le Danemark (33-31 a.p.). Le quatrième titre pour la France comme pour lui.

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« Quel est votre sentiment après ce sacre continental, face au Danemark (33-31 a.p.), le quatrième pour le hand français comme pour vous (après 2006, 2010, 2014) ?
Un scenario totalement fou, un peu semblable à la demi-finale contre la Suède, un peu moins car pas le coup franc d'Elohim (Prandi). Gagné au forceps, au mental, on a toujours cru en nous. C'est magnifique, magnifique d'être champion d'Europe avec cette équipe-là, tellement de joueurs avec qui je n'avais pas remporté de médaille d'or ! Je suis tellement fier de ce qu'on démontré tout au long du tournoi.

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Quand Mikkel Hansen, votre ancien partenaire au PSG, a eu un ballon sur coup franc pour la victoire à la fin du temps réglementaire, vous êtes-vous dit qu'il allait vous faire une « Prandi » ?
J'étais sûr qu'on allait gagner, je leur ai dit au début de la prolongation : ''Ne vous inquiétez pas !'' J'étais ultra-confiant, je savais que ça allait le faire. On a montré de la force pour revenir, alors que les gardiens danois ont fait un match de fou. On n'a jamais baissé les bras, un peu comme en demi-finale. Je savais que ça allait tourner en notre faveur.

« Savoir que c'est la fin rend ces moments uniques et spéciaux »

Voilà dix ans que la France n'avait plus gagné le titre européen, ça ajoute une saveur ?
La médaille d'or suffit pour faire venir les émotions. Gagner, répondre présent, gagner avec le maillot bleu... pour tous les joueurs, c'est un rêve d'enfant. Porter ce maillot, remporter une médaille d'or n'a pas de prix.

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Vous voilà seul avec 11 titres internationaux, devant Thierry Omeyer et Michaël Guigou...
Pareil, je n'y ai pas encore pensé, je ressens beaucoup de fierté mais je n'ai pas envie de me concentrer sur mon bonheur individuel, on est tellement heureux collectivement. Samir (Bellahcene, le gardien), c'était sa première compétition, beaucoup n'avaient pas encore gagné de médaille. Je suis tellement heureux de partager ça avec eux, même si je suis très fier d'un point de vue individuel d'atteindre ces sommets-là. C'est juste magnifique. Il reste toujours de la place sur l'étagère.

Ça ne donne pas envie de continuer ?
Non, car savoir que c'est la fin rend ces moments uniques et spéciaux. Je suis tellement heureux. J'ai vécu cette compet' avec le bonheur d'être là, de savoir que c'était le dernier Euro. Ça rend tous ces moments précieux et uniques. »

publié le 28 janvier 2024 à 22h46 mis à jour le 28 janvier 2024 à 22h57
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