Max Verstappen (Red Bull, auteur de la pole position) : « Nous avons clairement amélioré la voiture. Chaque année ici, c'est difficile de trouver de la constance avec les sensations de la voiture et des pneus, en particulier sur un seul tour. C'est très difficile de mettre tout bout à bout, faire en sorte de bien se sentir dans le secteur 1 mais aussi dans le 3e à la fin du tour. Aujourd'hui, une fois de plus, ce n'était pas simple de trouver le bon équilibre, on l'a plutôt bien fait mais ce n'était pas le tour le plus agréable de ma carrière car je glissais et je n'étais pas totalement confiant sur mon tour.
En course, on sent la voiture un peu plus sous contrôle et c'est ce qu'on recherche, donc on verra ce qu'il en est demain (dimanche). Je vais devoir être plus efficace dans la procédure de départ. Ce matin (samedi) en course sprint ça n'a pas été parfait et je me suis retrouvé sous la menace de Charles Leclerc. Si je pars bien ça devrait aller. »
Charles Leclerc (Ferrari, 2e sur la grille) : « Je me sentais vraiment à la limite. C'était très serré jusqu'en Q3 et quand on a poussé pour aller chercher les derniers dixièmes, j'ai commencé à perdre les pneus dans les secteurs 2 et 3 et à les surchauffer un peu. Je me sentais bien dans le premier secteur mais c'est dans les deuxième et troisième secteurs que l'on a perdu du temps. La course sera longue demain (dimanche), nous avons montré un bon rythme en course sprint et j'espère qu'on pourra mettre un peu plus de pression sur Max (Verstappen).
Je dois partir aussi bien que lors de la course sprint, voire mieux si je veux contester Max. Et a minima rester dans la zone DRS à l'issue du premier tour pour pouvoir me battre avec lui. Sinon ce sera compliqué. »
Carlos Sainz (Ferrari, 3e sur la grille) : « C'est un peu dommage de ne pas avoir réussi à passer Daniel (Ricciardo) en course sprint, mais le rythme était là pour rentrer dans le top 3, et on a réussi des tours propres. C'est piégeux ici avec les pneus neuf tendres, et chaque tour c'est un peu une aventure, car avec le vent, on ne sait pas vraiment ce qui peut se passer.
Quand on finit un tour ici, on pense toujours qu'on aurait pu aller beaucoup plus vite, mais c'est presque impossible de faire le tour parfait ici. Il y a toujours un moment où vous glissez, où vous surchauffez les pneus, où le vent change et vous surprend, donc c'est toujours un équilibre difficile à trouver. C'est pour ça que partir de la troisième place et du côté propre de la piste c'est important. »