« Comment vous sentez-vous après ce Dauphiné décevant à titre personnel ?
Je ne me sens pas fatigué, ça contraste un peu avec l'étape du jour mais c'est comme ça. Il n'y a pas de leçon à tirer de ce Dauphiné. Dans tous les cas, on a fait le travail en amont, sur le vélo, sur la nourriture, sur tout. Ça a marché en début d'année et là, pour l'instant, ça ne marche pas. On a fait quelques petites erreurs (en préparation) qu'on a analysé et qu'on va continuer d'analyser. Je suis frustré de mes résultats, j'ai toujours envie de performer en tant que coureur cycliste. Je vais donc tourner très, très vite la page de ce Dauphiné. Quand j'avais franchi la ligne, il était déjà derrière moi. Aujourd'hui, après avoir été lâché, j'ai essayé de rester concentré sur mon coup de pédale, sur mon effort, juste pour le Tour de France.
Avez-vous déjà ressenti ce type de sensations après un stage d'altitude ?
Oui, ce n'est pas la première fois que je passe un Dauphiné compliqué. Si on regarde les deux fois où j'étais le plus fort au Tour de France, en 2019 et en 2022, j'avais à chaque fois passé des journées difficiles sur le Dauphiné. Il faut juste réussir à relativiser un petit peu. L'objectif, ça reste le Tour de France. J'aurais préféré faire mieux cette semaine mais c'est comme ça.
Qu'avez-vous pensé de Jonas Vingegaard cette semaine ?
Je ne sais pas, je ne l'ai pas vu de la semaine (il éclate de rire). Par contre, j'aimerais dire un truc : les gens m'ont beaucoup critiqué ces derniers jours. Les critiques, ça passe, je m'en fiche. C'est la loi du sport. Mais prendre des insultes de « fils de p*** » dans mes DM (messages privés sur Twitter), ça va cinq minutes. Insulter des membres de ma famille, c'est moyen. »