Cela fait exactement six mois, sur la Clasica San Sebastian, qu'Alex Baudin n'a pas couru en compétition sous les couleurs de son équipe AG2R-Citroën (Decathlon-AG2R La Mondiale en 2024). Mis à l'écart par sa propre formation après l'annonce, le 31 juillet, par l'Union cycliste internationale (UCI), de sa disqualification du Giro 2023, il sera réintégré au sein de l'équipe française à partir du 1er janvier.
À l'origine de cette sanction, des échantillons prélevés sur le Savoyard de 22 ans, le 24 mai, lors de la 17e étape du Giro, avaient révélé la présence de Tramadol, un antidouleur interdit par l'UCI.
Absent de la liste des produits prohibés de l'Agence mondiale antidopage (AMA) (*), l'usage de cet opiacé de synthèse n'est pas une « violation des règles antidopage » rappelait l'instance, et n'interdisait donc pas le coureur de participer à des compétitions.
Son équipe avait toutefois décidé de le mettre en réserve à titre conservatoire, le temps d'un « examen approfondi » de son dossier par le Comité d'éthique d'AG2R. La formation du manager Vincent Lavenu a communiqué ce vendredi avoir conclu à la réintégration du coureur, tout en réaffirmant « son engagement en faveur de l'intégrité sportive, de la transparence et de la promotion d'un cyclisme propre et éthique », sans donner plus d'explications sur les résultats de l'étude du dossier.
Baudin, qui avait terminé ce Giro à la 73e place, se dit « impatient » de retrouver ses coéquipiers « après une période compliquée, éloigné du peloton et de [s] a passion ».
Avant lui, le Colombien Nairo Quintana avait été disqualifié du Tour de France 2022 pour un double contrôle positif au Tramadol, puis avait rompu son contrat avec son équipe Arkéa-Samsic. Après un an d'absence, le grimpeur est de retour chez Movistar et va retrouver le niveau World Tour en 2024.